La traditionnelle cérémonie des vœux au personnel de la ville et du CPAS s’est déroulée le mardi 12 janvier à l’Arrêt 59. Cette année, le bourgmestre, Daniel Westrade a apporté une touche d’humour à son discours.

C’est la directrice générale de la ville, Aurélie Mouton qui a pris la parole en premier. Elle a évoqué les évolutions intervenues en 2015 : la sécurité juridique des actes, le bien-être du personnel, la gestion des ressources humaine et la démarche stratégique.
« Oui, le niveau d’exigence est de plus en plus élevé à Péruwelz. Oui, la volonté d’aller de l’avant est toujours présente à Péruwelz. Oui, notre commune est ambitieuse ! Que je suis fière d’être entourée par du personnel aussi impliqué que vous l’êtes ! Soyez tous remerciés pour le professionnalisme et le cœur que vous mettez à l’ouvrage », a-t-elle conclu.

Le directeur général du CPAS, Charles-Henri Bourdon n’a pas manqué d’évoquer le plus long chantier qu’ait connu le CPAS : le home Petit-Gobert qui aura duré 23 ans au total. Il a également souligné l’arrivée d’une nouvelle directrice des services sociaux et de la prise de fonction du directeur financier commun à la ville et au CPAS.
Pour ce qui est de 2016, il a rappelé qu’un million d’euros avait été dégagé pour les travaux d’aménagement intérieur de la Herseautoise qui doit accueillir le personnel du CPAS.

« Le CPAS a changé, son champ d’action et ses responsabilités se sont décuplées. Là où prestent de nombreuses équipes à de fastidieuses tâches, où des projets différents mais souvent complémentaires sont mis en œuvre, là où l’on attend des résultats, il est essentiel de parler organisation, management, communication, gestion des ressources humaines, à quelques niveau hiérarchique que ce soit pour que chacun puisse s’épanouir dans cette nouvelle culture d’entreprise », a précisé le président du CPAS, Vincent Palermo.

Le bourgmestre s’est pour sa part attaché au fait que la commune est aujourd’hui une entreprise, une entreprise publique mais une entreprise quand même avant de rassurer le président du CPAS en brandissant une épée laser.
« Je n’ai pas basculé du côté obscur de la force en adoptant des thèses libérales mais dans une commune où le président du CPAS est MR, je me suis dit que le bourgmestre PS pouvait bien causer entreprenariat ». Une touche d’humour qui a apporté un peu de légèreté à cette cérémonie de vœux qui s’est achevée par le verre de l’amitié.