Vers 1792
Les troupes autrichiennes sont cantonnées à Péruwelz puis, dans le courant du mois d'octobre, les colonnes françaises pénètrent la région de Blaton et de Péruwelz.
De janvier à mars 1793, les nouvelles assemblées communales et provinciales sont élues. Le général Dumouriez est alors commandant en chef en Belgique. Cependant, les armées françaises sont battues à Nerwinden, le 18 mars 1793, et doivent évacuer le territoire.
1er octobre 1795
Les Pays-Bas autrichiens et la Principauté de Liège sont annexés à la France. Nos villages font désormais partie du département de Jemappes.
Sur le plan religieux, le Concordat signé le 16 juillet 1801 par Bonaparte, noue diocèses et ressorts administratifs civils, autrement dit Péruwelz dépend du diocèse de Tournai.
A partir de 1813
La France subit des défaites et la pression de ses ennemis est telle qu'elle se fait sentir chez nous.
Ainsi, dès le 10 février 1814, des troupes de Cosaques pillent, pendant quatre jours, les commerces de la ville.
Elles font place, le 14 février, aux Prussiens qui resteront jusqu'au mois de juillet.
Désormais, le Péruwelzis est sous l'occupation des Hollandais.
25 août 1830
Le régime politique vacille et une situation d'insurrection populaire renverse le pouvoir hollandais.
De Péruwelz part une compagnie de volontaires forte d'une septantaine d'hommes.
Ils participeront aux combats de Waelhem, Berchem, Anvers...
1831
A lieu une intervention de troupes françaises pour empêcher l'invasion de la Belgique par la Hollande.
Guerre de 1870
La Belgique n'est pas directement engagée dans ce conflit qui oppose la France et l'Allemagne.
Cependant, dès les 5 et 6 septembre, le Péruwelzis voit l'arrivée des habitants de Condé et de Valenciennes suivis des villages avoisinants. Cet afflux est constant et, le 24 octobre, des gardes de Leuze viennent renforcer le dispositif de contrôle.
Cela reste insuffisant et, au mois de décembre, ils ont recours à une compagnie de Tournai pour empêcher l'introduction de la peste bovine sur notre territoire.
En janvier 1871, on a encore besoin de quelques 300 hommes supplémentaire pour maintenir l'ordre en ville.
Première Guerre Mondiale
Le Péruwelzis n'échappe pas à l'occupation allemande.
Excepté quelques escarmouches, le 23 août 1914 dans le bois de l'Hermitage à Condé entre des Uhlan et des Français, aucun combat n'a lieu.
Les Allemands occupent nos villages jusqu'au 7 novembre 1918, date à laquelle ils quittent la région en détruisant les ponts et les carrefours.
Le lendemain, les patrouilles anglaises passent la frontière et, le 5 décembre de la même année, le roi d'Angleterre, George V, s'arrête brièvement sur la Grand'Place de Péruwelz.
Deuxième Guerre Mondiale
Dès 1938, les autorités militaires craignent une attaque allemande. Par précaution, des tranchées sont creusées et les ponts situés aux abords du canal à Roucourt sont constamment surveillés.
La population évacue en France mais les convois sont régulièrement mitraillés.
En 1941, les Allemands organisent la dissolution des conseils communaux. Seul le Collège dirige les villes et les villages.
C'est aussi la période où la résistance débute ses actions. Finalement, en septembre 1944, l'occupant se replie sous la pression des Anglais et des Américains.
La fusion des communes en 1976
L'Etat belge regroupe les communes autour d'un chef-lieu.
Désormais, l'entité de Péruwelz regroupe dix communes.
A la Ville de Péruwelz, se greffent les villages de Baugnies, Bon-Secours, Braffe, Brasménil, Bury, Callenelle, Roucourt, Wasmes-Audemetz-Briffoeil et Wiers.
Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des 'Deux Vernes'
Dernière mise à jour le 04/04/2012
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