Le château de Braffe
Le château de Braffe situé dans le village de Braffe est une grande demeure datant de 1705 et est de pur style tournaisien : une double porte centrale, trois fenêtres de chaque côté, un étage et un deuxième dans les mansardes avec lucarnes pratiquées dans le toit d'ardoises.
Un mur de briques à créneaux entoure le parc.
Le château d'Arondeau
Bâti au 14ème siècle (il s'agissait d'une maison forte au départ) à l'écart du village de Roucourt, parmi les marais, le château fut vendu à plusieurs reprises.
Tel qu'il est à présent, c'est un remaniement datant du 19ème siècle, hormis l'aspect général, rien n'a changé. Le marais d'Arondeau se prolonge par ceux de la Roë et de Verquesies.
Ce sont à présent des parcs privés de grande valeur.
Le château du Biez
Les premières mentions du château du Biez remontent au XIIè siècle.
Au milieu du XIVème sicèle, l'héritière, Isabelle d'Antoing, épouse Gérard de Werchin, pair et sénéchal héréditaire de Hainaut.
Lieu de passage durant la guerre de cent ans du Roi de France et du chroniqueur Jean FROISSART, cette forteresse comprenait 14 tours dont 7 d'angle.
Plusieurs fois détruit, puis reconstruit, il connut ses dernières heures de gloire sous Guillaume de Melun, prince d'Espinoy. Prenant une part active dans la révolte des Provinces-Unies contre l'Espagne, ses biens sont confisqués.
Le château sera abandonné et en partie détruit dans le courant du XIXème siècle.
Actuellement, seul subsiste le porche d'entrée daté de 1630 et marqué des blasons d'Espinoy-d'Arenbery.
Le château de Bitremont
Erigé en comté par Marie-Thérèse d'Autriche le 5 septembre 1753 (Louis-françois Visart, seigneur de Bitremont et de Bury). Situé à Bury, ce château date du XIIIème siècle mais fut restauré au XVIIIème.
C'est au château de Bitremont qu'eut lieu le crime célèbre à la nicotine relaté par A. Gallez dans 'Le sire de Bitremont' (et dont la RTBF a tiré un film). Le mystérieux château n'a pas encore dévoilé son secret.
La Catoire
La Catoire, plutôt ancienne ferme que château, serait le centre d'un fief très ancien de la Seigneurie ecclésiastique de Roucourt.
Elle fut l'objet de nombreux remaniements. Le dernier aspect présente une façade curieuse et un pigeon baroque.
Le château de Fontenelle
Curieux village aux deux 'châteaux', Brasménil est composé de hameaux dispersés. De Brasménil, on connaît surtout les prés à l'ouest et le château de Fontenelle (logiquement château de la Catoire).
C'est une grosse demeure du 18ème siècle entourée de larges fossés.
Le château de l'Hermitage
Par une magnifique forêt (1200 ha) suivant des sentiers balisés, on peut aller du bois de Bon-Secours (Belgique) au bois de l'Hermitage (France) et s'approcher du Château du même nom.
Par ses dimensions et l'originalité de sa conception, l'édifice rappelle les palais rhénans et les villas de Vénétie.
Le château du Maisnil (1695)
Le corps de logis de ce château de Brasménil est une belle maison, de style classique et d'allure grandiose, de la fin du 17ème siècle.
Le porche d'entrée (une construction massive qui semble étrangère à cette demeure par son style et ses moellons) est flanqué de deux tours rondes et massives.
Le château de la Roseraie
En 1908, Monsieur Baugnies, un des riches tanneurs de Péruwelz, décida de construire un château-villa à la rue de la Drève, 58 (actuellement, boulevard Léopold III), à Péruwelz.
Pour ce faire, il fit concourir plusieurs architectes qui avaient pour consigne de construire un édifice tout à fait intégré au parc de trois hectares déjà constitué.
Le bâtiment devait également comprendre des tourelles, des balcons et des colonnes, il devait être élancé et enfin, les briques et le style rococo étaient à proscrire.
Après la seconde guerre mondiale, l'Etat rachète le château qui deviendra alors un internat pour les étudiants de l'Athénée Royal de Péruwelz.
En 1975, il deviendra centre pédagogique de 'La Roseraie' puis prendra, en 1996, la dénomination de Centre de Dépaysement et de Plein Air.
Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des 'Deux Vernes'
Dernière mise à jour le 02/07/2021
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