Chapelle Notre-Dame des Affligés à Baugnies
Elevée dans un cadre pittoresque, la chapelle actuelle date de 1888.
Un pèlerinage qui remonte au 16ème siècle, attirait les villageois des environs qui s'y rendaient à pied vers le 12 juillet.
Il y avait alors une neuvaine de prières et une sorte de ducasse où l'on distribuait des cerises et de la bière blonde.
L'église Saint-Nicolas à Baugnies
La réorganisation du diocèse de Tournai en 1803 érige l'autel de Baugnies en paroisse. Avant cette date, elle dépendait de l'église de Braffe.
Cette construction date des années 1735 et est conçue dans l'esprit classique du XVIIIème siècle.
Basilique Notre-Dame de Bon-Secours
Bâtiment classé en janvier 2001. Fréquentée depuis le XVIème siècle pour son pélerinage, la chapelle est érigée en paroisse lors du décret de réorganisation du diocèse de Tournai de 1803 puis est promue basilique en 1910.
En 1885, l'architecte Fr. C. Baeckelmans débute une nouvelle construction de style néo-gothique. Cette tendance se retrouve dans de nombreuses réalisations religieuses de l'époque. L'édifice est achevé en 1892.
L'église Saint-Michel à Braffe
Initialement, le plan de l'église formait une croix surmontée en son centre d'une tour avec flèche.
Cette dernière fut détruite par la foudre, en 1833. A la suite des réparations, en 1835 - 1836, on remodèle la partie avant de l'édifice en ajoutant une quatrième travée et en édifiant une tour devant la nef.
En 1893, l'architecte Cordonnier entreprend la restauration de la totalité de l'édifice.
L'église Saint-Géry à Brasménil
A l'origine, il y avait une chapelle dépendant directement de la cure de Roucourt. Lors du décret de réorganisation du diocèse de Tournai, en 1803, elle est transformée en paroisse.
Trop exigu, l'édifice est agrandi en 1829 par Lejeune de Basècles.
Jugé une nouvelle fois trop petit en 1859, Ch. D. Vincent est chargé de présenter un projet d'extension.
Son exécution se fait attendre jusqu'en 1871 où, finalement, un nouveau bâtiment est construit dans le style néo-gothique. La consécration a lieu en 1874.
L'église Saint-Amand à Bury
Jusqu'en 1755, Bury est une dépendance de la paroisse de Roucourt et le curé est nommé par le chapitre de Denain. L'édifice est incendié lors du passage des troupes françaises de 1649.
Selon les divers témoignages, la tour remontait au XIVème siècle et le bâtiment se constituait d'une nef sans transept. La même année, le choeur et la sacristie sont rétablis mais des difficultés financières font retarder l'achèvement des travaux d'une trentaine d'années.
En 1757, le choeur, les chapelles latérales, l'annexe réservée aux seigneurs de Bury et la sacristie sont restaurées. A ce moment, la nef est toujours unique. Les bas-côtés ne sont accolés qu'en 1841.
L'église Saint-Amand à Callenelle
Jusqu'en 1803, Callenelle était une dépendance de l'église de Maubray. Le chapitre d'Antoing occupait également une place importante: il nomme les curés, lève les dîmes et touche un droit de terrage.
En 1773, le décimateur du lieu construit un édifice de style classique dont le concepteur est L. Cloquet. De cette époque, la nef et la tour sont conservées. En effet, en 1894, l'église est agrandie. L'architecte est Constant Sonneville de Tournai.
L'église Saint-Quentin à Péruwelz
Parties classées: la tour et le porche ainsi que le parvis et ses alentours (presbytère et une partie de la rue de Sondeville).
En 1105, un document confirme la donation par Odon, évêque de Cambrai, de l'autel de Péruwelz à l'abbaye d'Aubechies. Cette situation sera de courte durée puisqu'en 1119, il est rattaché aux biens de l'abbaye de Saint-Ghislain. Une pierre fixée dans la tour renseigne la date de 1611 qui matérialise une phase de construction ou de rénovation.
Par ailleurs, le corps de l'église était orienté dans le sens inverse de celui d'aujourd'hui et se trouvait donc sur l'actuel parking. A cela, nous savons qu'un réaménagement du choeur s'est opéré en 1723 et en 1730, on accole des bas-côtés et rehausse la nef.
Eglise du Sacré-Coeur de La Roë - Péruwelz
Réalisée en briques et en pierres de Grandglise, elle est conçue par l'architecte Pavot de Péruwelz et l'entrepreneur De Tondt.
La première pierre est posée en 1910.
Chapelle de l'Immaculée Conception - Mont de Péruwelz
Réalisée en briques et en moellons, elle est construite, dans le premier tiers du XXème siècle, pour la communauté du Mont de Péruwelz.
La nef est surmontée d'un clocheton.
Eglise Saint-Géry à Roucourt
Bâtiment classé en janvier 1936.
Saint Adrien y est fêté depuis plusieurs siècles.
Une neuvaine lui est dévolue le dimanche le plus proche du 8 septembre, date de la translation des reliques de Bysance à Rome.
Sur le plan historique, l'église de Roucourt est l'une des plus anciennes de l'entité. D'ailleurs, durant le Moyen Age, elle couvrait les territoires de Brasmé
nil, Bury et une partie de Péruwelz.
La tradition rapporte que dans la seconde moitié du IXème siècle, Gérard de Roussillon a édifié une église à Roucourt.
Cette 'édification' se replacerait dans le contexte difficile qui suivit les dommages causés par les incursions normandes. Par ailleurs, à la même époque, il reçut du pape Jean VIII (872-882) des reliques de Saint Adrien.
Eglise Saint-Martin à Wasmes-Audemetz-Briffoeil
Jadis, le chapître d'Antoing était le collateur de la paroisse et le principal bénéficiaire de la dîme. Cependant, l'abbaye de Saint Médard de Tournai recevait un tiers des grosses dîmes.
Lors de la réorganisation du diocèse de 1803, on maintint une paroisse unique pour Wasmes, Audemetz et Briffoeil. L'édifice de style classique régional présente les caractéristiques des constructions de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Eglise Saint-Amand à Wiers
En 1152, Nicolas I, évêque de Cambrai, donne l'autel de Wiers à l'abbaye de Saint-Ghislain qui devient décimateur des lieux. La reconstruction de l'édifice, au début du XXème siècle, a permis d'ouvrir le sol et de repérer trois phases de construction.
La première se constituait d'une nef unique.
Lors de la seconde, on agrandit la structure et lui adjoint des bas-côtés.
Quant à la troisième et dernière phase, elle s'inscrit dans une réorganisation complète du bâtiment.
Légèrement désaxé, ce dernier fut entièrement reconstruit sur les bases du précédent. Cette étape pourrait remonter au XIVème siècle, époque à laquelle, les seigneurs du Biez semblent financer divers travaux. Divers témoignages rapportent également que deux corbeaux étaient sculptés aux armes de Nicolas de Werchin.
Le 10 janvier 1910, la foudre s'abat sur le clocher de l'église qui prend feu. Cet incendie gagne l'ensemble de l'édifice. Comme en témoignent de nombreuses photographies, seuls les murs subsisteront. Lors de la reconstruction, il est décidé de remplacer les vestiges gothiques par un nouvel édifice.
Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des 'Deux Vernes'
Dernière mise à jour le 08/10/2015
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