Le territoire est couvert par une multitude de jardins ou parcs privés qui accompagnent de véritables petits châteaux: le long du Boulevard Léopold III qui mène à Bon-Secours ; l'arrière de la demeure construite à Péruwelz par Ch.-D. Vincent (56, rue Albert Ier) ; le château de 'Wadergnies à Braffe'...

On notera particulièrement :

Le Parc Edouard Simon

Né en 1825, fils d'un notaire, Edouard Simon devient Echevin en 1857 et Bourgmestre en 1862. Ce dernier poste lui permettra de réaliser une véritable métamorphose de Péruwelz... Cet esthète confirmé, attaché plus que tout à sa cité, transforma le parc de manière admirable à l'aide des architectes Fougnies et Fusch.

De 1865 à 1894, l'ancien étang qui, à l'origine, ceinturait le château, fut peu à peu asséché pour créer un espace de verdure où se conjuguent les charmes de l'eau claire, des arbres, des pelouses et des fleurs.

Le Kiosque à Musique, partie intégrante du Parc, au bord de l'étang, est un monument classé dont l'histoire commence avec le siècle (inauguré le 24 mai 1900). Il émane de l'oeuvre splendide de l'architecte Léon Pavot et de l'art du ferronnier tournaisien Vanden Broek.

Une réparation minutieuse eut lieu en 1994 suite à un lent affaissement de la structure à cause de la Verne, cours d'eau situé sous l'édifice et voûté en cet endroit. Le Kiosque et le parc sont destinés, par excellence, à accueillir les fêtes de la Sainte-Anne (dernier dimanche de juillet).
 

Le site de l'ancien château trouve son origine vers la fin du XIéme siècle et le début du XIIème, il était le château fort du seigneur de Péruwelz qui, essayait par ce 'donjon' de contrôler ce qui circulait sur la route de Leuze à Condé.

Le dernier vivant au château fut Adrien Joseph Rivière, dernier bailli de Péruwelz et premier juge de paix du canton. Il y décéda en 1802. En 1852, le château est transformé en brasserie. Après maints déboires, seuls le cellier et la porte d'entrée ont été conservés.

Le Parc de la Naïade

Dessiné par Léon Rosseels en 1927, selon le style paysager très en vogue à l'époque, ce jardin d'eau offre un mariage habile entre l'eau et le végétal.

Ce havre de paix et de sérénité, recèle de véritables merveilles botaniques.

Le Parc du château 'La Roseraie'

A l'arrière d'une grosse bâtisse à l'architecture éclectique, mêlant sans complexe les styles et les influences, se déploie un parc paysager typique du jardin de ville au début du 20ème siècle.

Les sentiers en terre sinuant au milieu du lierre appellent à de romantiques promenades pleines de mystères. Tantôt en sous-bois, tantôt à découvert. Tantôt à l'ombre, sous la frondaison des grands arbres, tantôt dans la lumière quand la végétation s'éclaircit et laisse filtrer un rai de soleil.

Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des 'Deux Vernes'