Baugnies | Bon-Secours | Braffe | Brasménil | Bury | Callenelle
Péruwelz | Roucourt | Wasmes-Audemez-Briffoeil | Wiers
Baugnies
Bauvegnies est la plus ancienne mention actuellement retrouvée, elle figure dans un document de 1186.
En cette période, l'ancien diverticule gallo-romain reliant Tournai et Blicquy subsiste toujours. Désormais, il permet de joindre Mons et Tournai.
Lors du traité de Chambord (1669), Baugnies est détaché de la châtellenie d'Ath au profit du Tournaisis. Cela ne perdure pas très longtemps puisqu'au traité de Nimègue (1678), le village retrouve son statut d'antan.
A la fin du XVIIIe siècle, Baugnies se compose des hameaux de Wante, de Weaux et de Warinfosse. L'économie du village est basée sur la culture des céréales, des plantes fourragères, du colza, du lin. Les vergers sont aussi très présents : pommiers, poiriers et noyers. En outre, il possède deux moulins à vent.
Lors de la suppression de la commune de Briffoeil au XIXe siècle, le hameau de Ponenge est rattaché à Baugnies.
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Bon-Secours
L'histoire du village se confond avec celle du pélerinage à Notre-Dame de Bon-Secours. Au XVIème siècle, ce mont est entièrement couvert de bois. Divers textes le désignent alors sous le vocable de 'Notre-Dame du chêne d'entre deux bois'. Il est probable que l'un des arbres matérialisait la limite entre les forêts de Blaton et de Condé.
La tradition rapporte qu'une représentation de la Vierge était placée dans un tronc et que les habitants des environs venaient l'implorer. Au XVIIème siècle, le pélerinage prend de l'importance. Dès lors, le hameau se développe et, dès 1685, des auberges, des hôtels et des commerces en tout genre s'y installent.
Au XVIIIème siècle, l'économie du bourg se diversifie (exploitation du bois et extraction du grès). Un siècle plus tard, s'y développent des établissements pour cure de repos. Mais, Bon-Secours est toujours un hameau de la Ville de Péruwelz et les tensions entre les deux communautés ne cessent de croître. Cette opposition se solde le 26 août 1907 par l'Arrêté Royal qui officialise leur scission. En plus du lieu-dit de Bon-Secours, la commune reçoit quelques territoires détachés du village de Blaton.
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Braffe
Des recherches archéologiques ont permis de mettre au jour plusieurs sites remontant à la période gallo-romaine. Parmi ceux-ci, une nécropole avec un matériel daté du IIème siècle de notre ère et des bâtiments à fonction artisanale.
La plus ancienne mention de Braffe figure dans une charte de 1098. On peut y lire que l'autel de 'Brafia' est donné à l'abbaye de Liessies. On y trouve également la seigneurie de Braffe et Quesnoy qui dépend de la baronnie de Leuze.
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Brasménil
Avant d'instituer le village de Brasménil, il y avait deux hameaux: Bras et Maisnil. Bras se constituait des territoires placés autour de l'église alors que Maisnil se situe dans l'environnement du château portant le même nom.
En 1793, le village de Brasménil forme un tout. Son économie était essentiellement tournée sur la culture des céréales. A partir du XIXème siècle, on y plante la betterave sucrière. A cela, on note également la présence de quelques briqueteries qui cessent leurs activités vers 1970.
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Bury
De l'époque gallo-romaine, on peut retenir la découverte de quatre céramiques sigillées datant de la période Claude-Tibère (14 à 54 de notre ère) qui proviennent fort probablement de sépultures.
Les premiers écrits mentionnant 'Buria', remontent à 1147. En 1186, on signale sa chapelle parmi les paroisses du doyenné de Saint-Brice à Tournai. Il existait également une seigneurie qui dépendait de la terre de Leuze.
Tenue par une famille locale, elle passe ultérieurement à la famille d'Antoing puis, sucessivement, à celle de Ligne, de Blois et de Mérode qui la vend aux Visart de Bocarmé.
Fait important pour ce territoire, le 5 septembre 1753, Louis-François Visart, seigneur de Bitremont et de Bury, obtient de Marie-Thérèse d'Autriche des lettres érigeant ses terres en comté.
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Callenelle
Etymologiquement, Callenelle est le diminutif de Calonne, nom d'une des rivières qui arrosent le village. Mentionné en 1186 sous la forme de 'Callenielle', on y trouve la seigneurie de 'Lassus' et 'Callenelle' tenue par le château du Biez à Wiers. Au XVIIème siècle, elle appartient à la famille Thiry d'Offignies. En 1647, elle passe à Jean-François de Marotte puis, au siècle suivant, aux Villegas. Dans le château dit 'de Lassus', s'installe, au début du XXème siècle, la congrégation française des Dames de Saint Maur.
A la fin du XIXème siècle, des briqueteries, des saboteries, des tuileries, des carrières de sable, une scierie, une sucrerie et même une fabrique de chapeaux sont présents sur le village. Malheureusement, dans l'entre-deux-guerres, on assiste à la fermeture de deux tuileries et de la sucrerie. Dans le même temps, en 1923, une fabrique de boules et de queues de billard voit le jour dans les bâtiments d'une ancienne brasserie. Elle existe toujours.
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Péruwelz
L'un des plus anciens documents mentionnant Péruwelz remonte à 1095. Il s'agit d'une confirmation de la donation de l'autel à l'abbaye d'Aubechies. A cette époque, le fief est tenu par une seigneurie portant le nom de Péruwelz. Au début du XIVème siècle, c'est la famille de Berlaymont qui en devient propriétaire. Puis, successivement, elle se retrouvera dans les mains de Louis Rollin, de la famille Berlaymont, de Louis d'Egmont et finalement dans celles des de Croÿ.
Durant le Moyen Age, Péruwelz est l'une des 44 baronnies du Hainaut. Cependant, elle n'a rien d'une ville et ressemble plutôt aux villages qui l'avoisinent. Sa transformation s'opère à la jonction des XVIIème et XVIIIème siècles. Dès ce moment, Péruwelz s'industrialise. A la fin du XVIIIème siècle, on compte une vingtaine de fabriques de bas et d'autres secteurs sont désormais exploités comme des tanneries, des carrières, des brasseries...
A partir du XIXème siècle, Péruwelz se métamorphose. A son augmentation de population et son élargissement de l'habitat, s'ajoute la volonté de moderniser son espace architectural. Des rues sont élargies et les édifices prennent une esthétique nouvelle. Le 17 février 1817, un arrêté d'organisation des Etats Provinciaux lui octroie le titre de Ville. Sur le plan industriel, l'industrie lainière est encore bien présente. Cependant, on note une augmentation des manufactures liées au cuir (tanneries, mégisseries, fabriques de chaussures et cordonneries). A leurs côtés, on trouve des sucreries, une fonderie, une boulonnerie, des scieries, des imprimeries... En 1913, on inaugure même une banque nationale.
A la fusion des communes, en 1976, Péruwelz devient le chef-lieu de l'entité.
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Roucourt
Les premières mentions de Roucourt, 'Rotgericurtis', signifiant 'propriété de Rotger', remontent à 1015. Ce fief est tenu par une seigneurie locale dont l'un des premiers représentants est 'Adam de Roucourt'. Au XIIIème siècle, il passe aux seigneurs du Biez à Wiers. Ce territoire entre donc dans les familles d'Antoing, puis de Werchin et ensuite de Melun-Epinoy. Ajoutons qu'il s'agit également d'une terre franche détenue par le comté de Flandre.
Au XVIIIème siècle, le village s'industrialise. Plusieurs fabriques de bas s'y installent. Dans le courant du XIXème siècle, on recense une industrie métallurgique, une fonderie, une chaudronnerie, une usine de noir animal et plusieurs brasseries. Parallèlement, l'agriculture reste bien présente (céréales, plantes fouragères, trèfle et foin, oléagineuses, pommes de terre et légumes).
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Wasmes-Audemez-Briffoeil
Jusqu'au XVème siècle, la seigneurie est tenue par la famille de 'Wasmes'. A cette période, le village fait partie du Tournaisis. Notons que les hameaux d'Audemez et de Briffoeil n'en font pas partie.
Semblable aux villages avoisinants, Wasmes développe une petite industrie. L'un des premiers témoignages se rencontre à Audemez où, en 1703, la famille Dubois installe une fabrique de bas. Malgré cette présence, Wasmes-Audemez-Briffoeil conservera son caractère rural.
En 1805, 'Audemez' fusionne avec le village de Wasmes puis, en 1829, la commune de Briffoeil est supprimée. Le hameau proprement dit est rattaché à Wasmes tandis que Ponenche passe à Baugnies.
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Wiers
L'une des premières mentions de 'Wières' date de 1148. Il s'agit d'une confirmation des biens que possède l'abbaye Saint Médard de Tournai. La principale seigneurie, actuellement connue, est celle du Biez. Elle s'était établie au château du Biez au hameau de la 'Grivardrie' (La Croix).
Dès le XVIIème siècle, s'installent à Wiers plusieurs bonneteries. Cependant, il faut attendre les années 1760, pour dénombrer 3 fabriques de bas qui occupent 1.500 personnes.
Au XIXème siècle, on trouve la présence de 3 sucreries, 3 brasseries, une saboterie, une distillerie, une fabrique de chaussures et une manufacture de tabac. En 1861, un charbonnage tente même un forage au hameau de Vergne mais cette tentative ne sera que de courte durée. Malgré tout, Wiers conserve de nombreuses fermes qui cultivent des céréales et du colza mais aussi des plantes fourragères, des légumes et des fruits.
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Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des 'Deux Vernes'
Dernière mise à jour le 26/03/2012
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