Les plus anciens édifices se situent aux abords des antiques routes médiévales.
Au centre, elles se constituaient de la rue de Sondeville, la rue du Pont-à-la-Faulx et la rue de Roucourt. Deux constructions de style traditionnel subsistent : le moulin à eau (20, rue Albert Ier) et la maison d’un maître teinturier (3, Petite Place).
Le moulin de la Verne
Jadis, la Verne coulait à l’air libre et actionnait une roue à aube. Diverses sources témoignent de son existence au XIVe siècle. Les vestiges les plus anciens se situent au rez-de-chaussée.
Diverses transformations furent apportées dans le courant du XVIIIe siècle. Elles sont visibles aux ouvertures et à l’ajout d’un étage en briques pourvu aux angles de pierres de taille. On y plaça aussi les armoiries de la veuve d’Alexandre de Croÿ, marie de Millendonck. Datées de 1732, elles affirment les droits du propriétaire sur le bâtiment.
La maison de Nicaise Prévost
L’inscription placée au-dessus de la porte, précise que ce bâtiment est construit pour Nicaise Prévost et son épouse : Maison édifiée par Nicaise Prévost avec Agnès Bargibant. Les lettres en majuscule indiquent la date de 1716.
Construite en pierres de grès de Bon-Secours à appareillage irrégulier, la maison se compose d’une façade en bordure de rue avec étage.
Nicaise Prévost était mayeur de Péruwelz et maître teinturier. Spécialisé dans ce secteur, il importait les teintures de France qu’il fixait au moyen de la couperose verte issue des marais de La Roë.
Dernière mise à jour le 06/04/2012
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