La ville et ses villages
La Ville de Péruwelz compte 6 055 HA et un peu plus de 17.000 habitants.
©Wapict - 2021
Péruwelz, ville frontalière
Péruwelz est une ville de la province de Hainaut située au centre du triangle constitué par les villes de Paris, Bruxelles et Lille.
D’un point de vue supra communal, Péruwelz se situe dans le territoire de l’intercommunale IDETA et elle constitue l’une des six communes du Parc naturel des Plaines de l’Escaut.
D’un point de vue transfrontalier, le PNPE fait partie du Parc naturel transfrontalier du Hainaut.
La Ville de Péruwelz compte 6 055 HA et un peu plus de 17.000 habitants. Elle a été formée par la fusion de 9 villages avec l’agglomération urbaine de Péruwelz. Parmi elles, les trois anciennes communes frontalières (Bon-Secours, Péruwelz et Wiers), qui sont également les plus importantes, comptent près des trois quart des habitants de l’entité.
Avec moins de 500 habitants, Wasmes-Audemetz-Briffoeil, né d’une précédente fusion et Braffe sont les villages les moins peuplés.
La signification de Péruwelz
Le nom Péruwelz se compose de deux syllabes signifiant gué (du latin vadum via le wallon wé) et empierré (du latin petrus).
Le nom fait sans doute allusion à un gué pavé sur la Vergne, point de passage de la chaussée romaine Valenciennes-Gand
Une ville à la campagne
Péruwelz se définit et se positionne en tant que « Ville à la campagne ».
La commune présente en effet une structure et des caractéristiques bien urbaines où l’on retrouve une offre large en :
- commerces : moyennes surfaces, commerces de proximité, boutiques spécialisées ;
- services : banques et assurances, professions libérales, poste ;
- équipements : santé, sports, culture.
La campagne constitue au même titre une caractéristique forte de l’entité :
- autour des 9 villages, l’agriculture est très présente sur le territoire (62%).
- l’étalement urbain fort à Bon-Secours, Roucourt et Wiers.
- le maillage écologique y est encore très perceptible et pénètre jusqu’au cœur de la ville grâce aux nombreux parcs privés.
C’est également autour de ces deux composantes que s’articule le patrimoine péruwelzien :
- architectural, c’est le riche passé industriel et commercial et la Basilique de Bon-Secours qui dominent.
- naturel : le terroir humide a façonné un réseau écologique riche (saules têtards, prairies humides, peupleraies) et des paysages de qualité. Le croisement des infrastructures de transport constitue toutefois un élément fragilisant le système car cloisonnant la faune et la flore.
L’histoire
La plus ancienne mention de Péruwelz remonte à 1095. Un noyau d’habitations s'y développe, un château est construit. La seigneurie de Péruwelz est l'une des 44 baronnies du Hainaut. Vers 1650, de nombreux petits négociants textiles, jusque-là installés dans les villages limitrophes s'implantent à Péruwelz et en quelques décennies, la bourgade se métamorphose.
À la fin de l'Ancien Régime, le bourg compte une population de quelque 5 000 habitants et une vingtaine de fabriques de bas. Début 19e, une forme de bourgeoisie liée, dans un premier temps, à la fabrication et au négoce, émerge. Elle marque son ascension sociale à travers ses habitations dont certaines sont toujours visibles.
De 1794 à 1814, Péruwelz est dirigée par un pouvoir politique proche des idées révolutionnaires. Malgré les troubles, l'économie se porte bien et le bourg devient l'une des communes les plus importantes de Belgique. Ce qui lui permet d’obtenir en 1816 le titre de « Ville ».
Durant le 19e siècle, la population s'accroît et l'urbanisation gagne du terrain. Bientôt, la cité est desservie par le canal de Pommeroeul à Antoing (inauguré en 1829) et ensuite par le chemin de fer (1869). L'industrie lainière est toujours présente ; on note une augmentation des manufactures liées au cuir (tanneries, mégisseries, fabriques de chaussures et cordonneries); mais aussi des sucreries, une fonderie, une boulonnerie, des scieries, des imprimeries...
Vers 1900, d’autres secteurs comme les objets en celluloïd ou les produits chimiques, sont manufacturés.
L'après Seconde Guerre mondiale est fatale aux industries péruwelziennes.
Le manque d’investissement dans l'outil existant et surtout dans l'innovation entraîne la fermeture progressive de nombreuses entreprises.
Source : Cercle d’histoire et d’archéologie des deux Vernes
Le blason
Le blason communal qui a fait l’objet d’un accord du Conseil héraldique, d’une concession du Roi et du Gouvernement wallon est, comme notre drapeau, un élément du patrimoine et un héritage de l’histoire.
La ville de Péruwelz continue à faire usage de ce blason dans les documents officiels ou sur son sceau.
Le logo
En 2005, elle s’est cependant dotée d’un logo au graphisme plus moderne donnant une image dynamique à la ville. Le nouveau logo reprend également le slogan « Péruwelz, une ville à la campagne ».
Dans la conception graphique, on retrouve l’eau symbolisée par des trait bleu mais aussi de la nature avec le sommet vert d’un arbre. Cela traduit donc à la fois le concept campagnard et la richesse aquifère de la ville.