Parcs et jardins
Le territoire de Péruwelz est couvert par une multitude de jardins ou parcs privés qui bordent de véritables petits châteaux.
Source : Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Deux Vernes
Le Parc Edouard Simon
Né en 1825, Edouard Simon devient bourgmestre en 1862. Ce poste lui permettra de réaliser une véritable métamorphose de Péruwelz. Il transforma le parc de manière admirable avec l'aide des architectes Fougnies et Fusch.
De 1865 à 1894, l'ancien étang qui, à l'origine, ceinturait le château, fut peu à peu asséché pour créer un espace de verdure.
Le kiosque à musique est l'oeuvre de l'architecte Léon Pavot et du ferronnier tournaisien Vanden Broek. Monument classé, il a été inauguré le 24 mai 1900.
Une réparation minutieuse eut lieu en 1994, suite à un lent affaissement de la structure à cause de la Verne, cours d'eau situé sous l'édifice et voûté en cet endroit.
Le kiosque et le parc sont destinés, par excellence, à accueillir les fêtes de la Sainte-Anne.
Le site de l'ancien château trouve son origine vers la fin du 16e siècle et le début du 17e.
Il était le château fort du seigneur de Péruwelz qui, essayait par ce 'donjon' de contrôler ce qui circulait sur la route de Leuze à Condé.
En 1852, le château est transformé en brasserie.
Après maints déboires, seuls le cellier et la porte d'entrée ont été conservés.
Aujourd'hui le parc, poumon vert au coeur de la ville, est ouvert au public qui vient s'y balader.
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Parc De Keyser
Aménagé dans l’ancienne partie de la “patte d’oie” du château médiéval, ce parc était celui d’un hôtel de maître dont les derniers propriétaires étaient membre de la famille De Keyser. La Ville acheta le bien en 1948 pour en faire l’Hôtel de Ville. Cet espace s’éloigne du parc paysager habituel. Sa composition est beaucoup plus libre et sa nature vagabonde rompt avec la végétation maîtrisée. Un passage conduit à un étang avec pavillon en brique.
Drève de la Verte-Chasse
Cette longue allée de 400 mètres reliait l’église de Péruwelz au hameau du Vert Coron. Réalisée vers 1730, la voie est pavée en 1842 et se voit même équipée à la fin du 19e siècle de réverbères.
Au cours des décennies, plusieurs alignements d’arbres lui sont connus: aux peupliers succèdent des tilleuls. Depuis, on lui connaît des hêtres. Dans les années 1990, la drève est réservée aux piétons et aux cyclistes.
Le Parc du château 'La Roseraie'
A l'arrière du Centre pédagogique de la Communauté française, une grosse bâtisse à l'architecture éclectique, mêlant sans complexe les styles et les influences, se déploie un parc paysager typique du jardin de ville au début du 20e siècle.
Les sentiers en terre sinuant au milieu du lierre appellent à de romantiques promenades pleines de mystères. Tantôt en sous-bois, tantôt à découvert. Tantôt à l'ombre, sous la frondaison des grands arbres...
